Entorse lombaire, cervicale et dorsale
Entorse, mais qu'est-ce qu'une entorse?
Le mot « entorse » est devenu avec le temps un terme général pour expliquer un dérèglement au niveau des structures ligamentaires, musculaires, facettaires ou discales. Elle peut survenir au niveau cervical, dorsal ou lombaire.
Le mécanisme d'apparition de l'entorse est varié : un faux mouvement, un accident d'auto, une mauvaise posture prolongée, un mouvement irritant, une chute, etc.
L'entorse de type ligamentaire
Elle implique les ligaments, qui sont très nombreux, dont leur fonction est de protéger les vertèbres et les structures environnantes en freinant les mouvements excessifs. Les vertèbres doivent rester alignées afin de préserver la moelle épinière. Les ligaments irrités provoquent une inflammation localisée pouvant entrainer des spasmes musculaires. Il y a 3 grades d'entorse :
- Grade I : étirement ligamentaire
- Grade II : déchirure ligamentaire partielle
- Grade III : déchirure complète du ligament.
L'entorse de type musculaire
Elle implique la musculature le long de la colonne vertébrale, principalement. Les muscles se contractent pour former des spasmes légers à sévères et peuvent provoquer une déviation (shift) du tronc au niveau lombaire ou un torticolis au niveau cervical. Au niveau dorsal, les spasmes peuvent perturber le mouvement des côtes, donc la respiration.
L'entorse de type facettaire
Elle implique les facettes articulaires. Les vertèbres s'articulent ensemble, d'un niveau à l'autre, en s’appuyant l’une contre l’autre. C’est que l’on appelle des facettes articulaires. Si l’alignement de ces facettes est perturbé, il en résulte une irritation des structures environnantes (ligaments, muscles, etc.).
L'entorse de type discal
Elle implique les disques vertébraux qui servent de coussin-ressort pour amortir les chocs survenant à la colonne vertébrale. Du bombement à l'hernie, c'est le type d'entorse le plus sérieux, car les dommages au niveau du disque sont irréversibles. Il est quand même possible d'éliminer les symptômes, bien que la structure reste abimée.
Il nous est possible de traiter ces quatre types d'entorses et de considérablement améliorer la fonction de votre colonne vertébrale. Pensez-y!
Capsulite, tendinite et bursite
Capsulite, tendinite, bursite, c'est quoi la différence ?
Voilà trois termes que l'on retrouve souvent en association lors d'un diagnostic médical.
Ils se distinguent principalement par la structure atteinte. Aussi, la terminaison du nom en « ite » veut dire inflammation.
Tendinite
Le tendon est la portion du muscle qui forme une « corde » de tissus collagène reliant la partie charnue du muscle à l'os. La tendinite se caractérise par une irritation du tendon accompagnée de douleur, de gonflement, selon la région, et souvent de tension du muscle auquel il se rattache. La tendinite survient à la suite d'un mouvement répétitif, dans le sport ou au travail, ou lors d'un traumatisme local, ce qui cause une sollicitation excessive du tendon. Parfois, le terme tendinose est utilisé pour les cas de dégénérescence ou de dégradation du tendon.
Bursite
La bourse est un petit sac rempli de liquide séreux servant de coussin protecteur entre les tendons et les os. La bursite se caractérise par une inflammation, de la douleur et un gonflement de la bourse. La bursite accompagne souvent la tendinite, car elle survient à la suite d'une inflammation des tissus environnants, d'impacts répétés et de mouvements répétitifs.
Capsulite
La capsule est composée de tissus fibreux et synovial et forme un manchon entourant l'articulation en unissant les os. La capsulite, communément appelée « frozen shoulder », littéralement « épaule gelée » ou adhésive, se caractérise par un enraidissement tissulaire qui limite les mouvements de l'articulation. La capsulite survient principalement en réaction à une irritation de la bourse et/ou du tendon avoisinant. La capsulite est majoritairement située à l'épaule. Fait à noter, si elle n'est pas traitée, elle peut durer en moyenne jusqu'a 30 mois, normalement entre 12 et 42 mois.
Nous pouvons grandement améliorer ces trois conditions, n'hésitez pas à nous consulter!
Maux de tête et migraines
Maux de tête et migraines, quoi de plus indésirable?
La céphalée, ou mal de tête, et la migraine sont des céphalées dites primaires, car elles ne sont pas causées par une autre maladie, que l’on appellerait alors des céphalées secondaires.
La céphalée
Le mal de tête classique est causé par le stress, la fatigue, une entorse cervicale, la prise de médicaments et même le cycle menstruel.
La céphalée de tension est causée par des tensions musculaires dans la région du cou. Ces tensions musculaires provoquent de la douleur continue de façon modérée. La douleur peut être ressentie en « casque », au niveau des deux côtés du crâne.
Les symptômes de nausées et de vomissements ne sont pas présents en cas de mal de tête. La concentration est cependant affectée et le stress est généralement un facteur aggravant.
La migraine
La migraine, elle, survient sans signe annonciateur, elle apparaît brutalement. Certaines migraines viennent avec une aura qui se manifeste, 5 à 60 minutes avant la migraine. Les auras sont des effets visuels tels des éclairs, des lignes de couleurs, un dédoublement de la vue, une perte de vision d'un œil ou des deux yeux, des engourdissements ou même des difficultés d'élocution.
Les symptômes de la migraine durent quelques heures à plusieurs jours. La douleur migraineuse est ressentie de façon lancinante, comme des coups de marteau, ou pulsatile, comme si le cœur battait dans la tête. Cette douleur, d’intensité modérée à sévère est localisée d'un côté de la tête seulement et elle est amplifiée lors des activités habituelles. La migraine est souvent accompagnée de nausées ou vomissements, ou encore d'une intolérance à la lumière et aux bruits.
Les facteurs déclenchant la migraine sont nébuleux, mais des stimuli tels que le stress, la faim, la fatigue, les variations de pression atmosphérique, une odeur particulière ou inhabituelle, la surconsommation d'alcool ou de caféine et la consommation de chocolat, yogourt, aspartame ou même de vin peuvent favoriser l'apparition de la migraine.
Nos traitements en physiothérapie, thérapie du sport, ostéopathie et massothérapie peuvent avoir un impact positif considérable sur les maux de tête et les migraines, pensez-y!
Arthrose genou et hanche
Arthrose du genou et de la hanche
Arthrose, mais qu'est-ce que l'arthrose? Pour bien comprendre cette affection, il est primordial de savoir qu'elle atteint le cartilage de l'os. Alors, qu'est-ce que le cartilage articulaire?
Le cartilage articulaire, formé de tissus conjonctifs compacts, déformables et avasculaires, recouvre les extrémités des os. Il permet le glissement et le mouvement des os entre eux, en répartissant les charges et les pressions de façon harmonieuse au niveau de l'articulation. Comme le cartilage est avasculaire, c’est-à-dire qu’il ne contient aucun vaisseau sanguin, il se régénère difficilement en cas de lésion.
L'arthrose est le terme général utilisé pour désigner les affections chroniques dégénératives non-inflammatoires des articulations. En d’autres termes, l'utilisation répétée pendant toute notre vie de nos cartilages articulaires provoque des lésions, puis la destruction du cartilage, causant ainsi la déformation de l'os.
Il n’y a pas d’inflammation au niveau du cartilage lui-même, mais les structures environnantes deviendront inflammées si le cartilage est atteint. Ce phénomène est contraire à l'arthrite où il y a de l'inflammation au niveau du cartilage qui se déforme par la suite.
Il est normal de présenter de l'arthrose, légère à sévère, à partir de l’âge de 30 ans, selon les habitudes de vie, le travail ou les sports pratiqués, mais l’arthrose est bien présente majoritairement après l’âge de 50 ans. Elle frappe principalement les genoux, les hanches et les vertèbres.
Arthrose du genou
Il existe plusieurs causes possibles de l'arthrose du genou, également appelée gonarthrose :
- traumatismes au genou, soit des lésions aux ménisques, aux ligaments ou des fractures;
- problèmes mécaniques au niveau du membre inférieur;
- surcharge pondérale.
Les symptômes de l’arthrose vont évoluer avec le temps. On note d’abord de la douleur intermittente à l'activité, puis au repos. Ensuite, il y a de la raideur, des craquements, des déformations et une impotence. La gonarthrose sévère peut même mener à l'instabilité articulaire du genou.
Arthrose de la hanche
L'arthrose de la hanche, ou coxarthrose, est causée principalement par des traumatismes répétés, subis lors de la pratique des sports et loisirs, ou lors des mouvements répétés au travail. Les premiers symptômes notés sont généralement de la douleur diffuse quelques heures par jour, puis à la suite d’une activité et d’un effort soutenu. La raideur s’installe ensuite au lever et après avoir été immobile un certain temps durant la journée. L'intensité ainsi que la durée de la douleur et de la raideur provoquent éventuellement de la limitation au mouvement et de la boiterie. Les douleurs se situent généralement au pourtour de la hanche et peuvent descendre vers la cuisse et le genou, en plus de s’installer également au bas du dos.
Les symptômes reliés à l’arthrose, ça nous connait! Nous pouvons vous aider à soulager vos douleurs, améliorer vos mouvements et diminuer l’inflammation des structures à proximité des cartilages. Profitez de notre expertise pour améliorer votre bien-être!
Étourdissement et vertiges
Étourdissements
L’étourdissement se définit comme une impression de perte d’équilibre et d’instabilité. À ce jour, ce terme reste imprécis et sert à décrire différentes sensations ressenties dont : la perte d’équilibre, l’impression d’être sur l’eau, l’impression d’être sur le point de perdre connaissance ou encore avoir la tête qui tourne.
Les causes principales
Les étourdissements, de façon générale, peuvent être causés par différents facteurs, dont les suivants :
- Alcool, drogue et médicament;
- Chute de la pression artérielle;
- Stress et anxiété;
- Fatigue.
Mais saviez-vous que les étourdissements peuvent également être causés par des tensions musculaires, au niveau cervical et même crânien? Ces tensions peuvent affecter la circulation sanguine au niveau du cou, de même que coincer des nerfs se rendant au cerveau ou à l’oreille interne, causant ainsi des étourdissements. C’est d’ailleurs ce genre d’étourdissements que nous pouvons traiter en clinique.
Vertige
Le vertige se définit comme une fausse impression de mouvement. Ce mouvement peut être linéaire ou rotatoire. Cette impression peut se ressentir de différentes façons. Premièrement, vous pouvez ressentir que vous bouger par rapport à la pièce. Deuxièmement, vous pouvez ressentir que la pièce bouge par rapport à vous-même. Pire encore, vous pouvez ressentir un mélange des deux situations, soit que vous bougez par rapport à la pièce et en même temps que la pièce bouge par rapport à vous.
Les causes
Il y a plusieurs causes possibles aux vertiges. Les plus fréquentes sont :
- le vertige paroxystique positionnel bénin, qui sera abordé ici-bas;
- la labyrinthite;
- la maladie de Ménière;
- la névrite vestibulaire.
Tout comme les étourdissements, les vertiges peuvent également être causés par des tensions musculaires cervicales et crâniennes qui peuvent affecter la circulation sanguine du cou, l’innervation du cerveau ou de l’oreille interne. Ces vertiges peuvent être traités en clinique, en plus des vertiges paroxystiques positionnels bénins.
Vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB)
Le VPPB est une affection de l’oreille interne provoquant des vertiges lors des changements de position, par exemple lorsque vous vous levez du lit. Il peut aussi causer des nausées, des vomissements et des mouvements anormaux des yeux que l’on nomme nystagmus. Ceci se produit lorsque des cristaux microscopiques se retrouvent dans le labyrinthe de l’oreille interne, pour des raisons jusqu’ici inconnues par les scientifiques. Le labyrinthe de l’oreille interne est formé de plusieurs conduits remplis d’un liquide qui se déplace lors de mouvements de la tête. Ce déplacement des liquides donne au cerveau les informations sur la position de la tête. Lorsqu’il y a présence de cristaux dans le labyrinthe, une altération du flux liquidien se produit. Ainsi, le cerveau reçoit des informations erronées sur la position de la tête, ce qui crée les vertiges que l’on nomme VPPB.
Il existe plusieurs façons de traiter les VPPB. La manœuvre d’Epley est certainement la plus connue, mais nous utilisons également d’autres techniques pour enrayer rapidement ces symptômes fort déplaisants.
Si vous souffrez d’étourdissement, de vertige ou de VPPB, nous pouvons vous aider, sans délai, autant en physiothérapie, qu’en thérapie du sport ou en ostéopathie. Appelez-nous sans attendre, il nous fera plaisir de vous recevoir rapidement et de prendre soins de vous.
Dos barré et bassin bloqué
Il suffit d'un faux mouvement et vous avez le dos barré, le célèbre « tour de reins » qui vous cloue au lit. Ou encore une mauvaise chute sur les fesses fait « bloquer » votre bassin, vous forçant à l'arrêt. Nos professionnels ont les techniques de traitements et les exercices dont vous aurez besoin pour vous remettre sur pied!
Dos barré / lumbago / « tour de reins » :
Ces termes sont tous synonymes et sont englobés dans l’appellation « entorse lombaire ». Cette entorse au bas du dos apparaît de façon subite lors d'un mouvement, en apparence inoffensif, comme se redresser après s'être penché, se tourner rapidement le haut du corps, faire un mouvement brusque ou soulever une lourde charge. La douleur accompagnant ce problème mécanique est vive et intense forçant l'arrêt immédiat de l'action en cours.
Symptômes
L'entorse lombaire est caractérisée par un problème mécanique au niveau des vertèbres, des ligaments, des muscles et des disques lombaires. Les tensions musculaires, sous formes de spasmes, reproduisent une grande majorité de la douleur ressentie. Dans les cas les plus intenses, les vertèbres se coincent empêchant de se tenir droit, causant ainsi un réel blocage au dos ou un dos littéralement barré.
Traitement
Le repos, la glace et une médication appropriée peuvent vous aider à soulager les symptômes aigus. Si la douleur, la raideur et l'incapacité fonctionnelle dues au « tour de reins » persistent au-delà de 24 à 48 heures, ou ne sont pas suffisamment soulagées par le repos, la glace et la médication, il est préférable de consulter. Plus vous attendez, plus les tensions et l'inflammation seront coriaces et vous amèneront à compenser, provoquant ensuite des douleurs et des tensions compensatoires ailleurs qu’au dos.
Bassin bloqué
Cette affection implique un blocage ou une entorse à l'articulation sacro-iliaque. Cette articulation est formée par l'aile du bassin et le sacrum. Étrangement, l’aile du bassin se trouve à être l’os sur lequel on place les mains lorsque l’on met les mains « sur les hanches ». Le sacrum quant à lui est l'os à la fin de la colonne vertébrale, en forme de triangle, se terminant tout juste entre les fesses.
L’entorse sacro-iliaque implique un désalignement mécanique de l'articulation. D’une façon générale, les causes du blocage ou de ce type d’entorse sont celles-ci :
- chute sur les fesses;
- mouvement répétitif ou excessif du bassin et du dos;
- hyperlordose, soit une augmentation de la courbe lombaire;
- accouchement difficile;
- effort excessif.
Symptômes
La douleur sacro-iliaque se présente d'un côté du bassin ou des deux côtés, mais avec un côté généralement dominant, irradiant vers le bas du dos, la fesse, l'aine et parfois même la cuisse. Souvent mépris pour un problème lombaire et/ou du nerf sciatique, l'entorse sacro-iliaque est incapacitante, car elle perturbe la marche, la station debout, la position assise, la flexion du dos et les mouvements de transition tels que passer de assis à debout, de debout à assis ou se tourner dans le lit.
Traitement
Contrairement à l'entorse lombaire, l'entorse sacro-iliaque se rétablit plus difficilement. Le blocage peut persister très longtemps s’il n'est pas traité adéquatement. Il est important de faire les mobilisations nécessaires au réalignement du sacrum et de l'aile iliaque, pour regagner un mouvement normal à l’articulation sacro-iliaque.
Le traitement rapide de l'entorse lombaire et de l'entorse sacro-iliaque est recommandé afin d'éviter les symptômes prolongés et la diminution de vos capacités au quotidien et au travail. Le traitement des symptômes doit être complété par des exercices d'étirement et de renforcement musculaire pour prévenir la récurrence des entorses.
Nos professionnels de la physiothérapie, de la thérapie du sport et de l’ostéopathie sauront vous aider tout au long de ce processus!
Sciatalgie et nerf sciatique
Le célèbre nerf sciatique!
Tout le monde a eu ce problème, mais personne ne sait c'est quoi exactement! Alors, laissez-nous clarifier la situation!
Le nerf sciatique est l’un des nerfs principaux donnant l'électricité dans la cuisse, la jambe et le pied. Chaque côté du corps, gauche et droit, a sa propre racine nerveuse. Le nerf sciatique est le nerf le plus volumineux du corps humain. Il innerve principalement la fesse, la face arrière de la cuisse et du mollet, de même que le côté du pied vers le petit orteil.
Quand le nerf sciatique est irrité, inflammé ou douloureux, il peut provoquer des perturbations au niveau de la sensation, on dit alors que la branche sensitive est atteinte. La douleur est alors ressentie comme un choc électrique, un engourdissement et de la brûlure. Au niveau de la fonction motrice, qui permet la contraction des muscles, on dit que la branche motrice est atteinte. Donc, le muscle de la fesse, le mollet et les muscles responsables de la flexion des orteils, auront une perte de force en cas d'irritation de la branche motrice du nerf sciatique. Les symptômes sensitifs et moteurs augmentent en position assise, à la toux et à l'effort. Il arrive parfois que les deux branches soient atteintes en même temps.
L'irritation au nerf sciatique, également nommée sciatalgie, peut être causée par :
- hernie discale : dysfonction du coussinet situé entre les vertèbres;
- sténose du canal vertébral : réduction de l’espace où passe le nerf;
- syndrome du piriforme : compression et irritation du nerf par le muscle piriforme, au niveau de la fesse;
- syndrome facettaire : irritation du nerf suite à un mauvais alignement des facettes articulaire, soit les petites articulations entre deux vertèbres;
- traumatisme : dommage au nerf sciatique suite à un coup dans la région lombaire.
Peu importe la cause, l'irritation du nerf sciatique répond bien au traitement. L'évolution varie selon la cause de l'irritation et la condition générale du patient.
Que ce soit en physiothérapie, en thérapie du sport, en massothérapie, en ostéopathie, ou une combinaison de ces services, nos professionnels pourront vous aider à enrayer les douleurs provenant de votre nerf sciatique. Profitez de notre expertise!
Épicondylite et tennis elbow
Épicondylite
Le fameux « Tennis elbow » dont tout le monde parle quand il y a douleur au coude, mais c'est quoi au juste?
L'épicondylite est caractérisée par une douleur au niveau de l'épicondyle, la « bosse » de l'humérus, soit l'os du bras, situé juste au-dessus de l'articulation du coude, sur sa face latérale. L'épicondyle est le lieu d'insertion, d’où partent les tendons d'un groupe de muscles nommé les épicondyliens. Ce groupe musculaire comprend principalement les muscles responsables de l'extension des doigts et du poignet, qui permettent d’étendre les doigts et de tendre le poignet avec la paume de main vers l’avant.
L'épicondylite est une inflammation osseuse, la plupart du temps accompagnée d'une atteinte au niveau des tendons des muscles épicondyliens, appelée tendinopathie épicondylienne.
L'épicondylite peut être due à un traumatisme direct. Cependant, de façon générale, elle est causée par des microtraumatismes répétés, créés lors des mouvements répétitifs des activités de la vie domestique ou quotidienne, du travail et des sports, comme le tennis, évidemment.
L'épicondylite est présente chez les personnes entre 35 et 60 ans principalement. Les douleurs reliées à l'épicondylite sont situées directement sur l'épicondyle et à son pourtour, irradiant vers l'avant-bras. La douleur de départ est aigue et vive à l'effort ainsi qu’aux mouvements. Par la suite, elle peut s'atténuer, mais perdurer dans le temps et devenir une épicondylite chronique.
Il existe également une forme secondaire d'épicondylite. Cette forme d'épicondylite provoque des douleurs dans la région de l'épicondyle, sans qu’il y ait atteinte aux tendons ou à l’épicondyle. Ces douleurs proviennent alors d'une irritation du nerf radial, qui prend son origine entre les vertèbres C6 et C7, soit les 6e et 7e vertèbres cervicales.
Notre évaluation précise déterminera avec justesse la cause de votre épicondylite, ce qui nous permettra ensuite de vous traiter avec succès!
Fasciite plantaire et épine de Lenoir
Fasciite plantaire / épine de Lenoir
La fasciite plantaire est une inflammation des fascias situés à la plante du pied. Le fascia plantaire est un tissu fibreux et musculaire soutenant la voûte plantaire, c’est-à-dire l'arche du pied, qui part du talon et s’attache sous les orteils. C’est évidemment ce fascia qui est le plus touché lors d’une fasciite plantaire.
Causes principales
Une fasciite plantaire est une problématique qui s’installe petit à petit et qui peut avoir plusieurs causes. Voici les principales :
- Déséquilibre mécanique au niveau du pied, causant une répartition inégale du poids au niveau des fascias;
- Tensions au niveau du mollet;
- Chaussures manquant de support plantaire;
- Prise de poids rapide, par exemple lors de la grossesse;
- Obésité;
- Augmentation soudaine du temps de marche ou de course;
- Pratique du sport avec un manque d'échauffement ou un équipement inadéquat.
Symptômes
Les personnes présentant une fasciite plantaire ressentent de la douleur légère à sévère sous le talon, vers la plante du pied. Cette douleur est pire le matin ainsi qu’à la mise en charge après avoir été immobile. Les périodes en position debout de façon prolongée provoquent également de la douleur.
Épine de Lenoir
Avec le temps, la fasciite plantaire peut se compliquer en épine de Lenoir, également appelée épine calcanéenne. L'épine de Lenoir est une excroissance osseuse qui se forme à l'origine du fascia plantaire au niveau de l’os du talon, le calcanéum. Cette excroissance osseuse se forme en réaction à la tension accrue dans les fascias plantaires. La douleur due à l'épine de Lenoir ressemble à celle de la fasciite plantaire, mais elle se distingue par sa durée prolongée de l'irritation et l'apparition de l'épine proprement dite. Cette dernière est d'ailleurs visible sur les radiographies.
Traitement
Que ce soit pour la fasciite plantaire ou pour l’épine de Lenoir, les traitements visent à corriger la mécanique du pied, diminuer l'inflammation locale, augmenter la souplesse musculaire et évidemment, corriger les facteurs aggravant comme les chaussures inadéquates, la surcharge pondérale, le manque d'échauffement et la surutilisation du pied.
Nos professionnels de la physiothérapie, thérapie du sport, massothérapie et ostéopathie peuvent travailler de concert pour vous aider à enrayer cette problématique, avant même qu’elle ne devienne chronique! N’hésitez pas à nous consulter!
Réadaptation et pendant/après cancer
Cancer et réadaptation
Le cancer est une maladie bien connue de la population, mais très peu de gens savent bien en gérer les conséquences.
Comment passe-t-on d’une faiblesse extrême à un retour à la vie normale ? Comment retrouver l’énergie nécessaire pour vivre pleinement, retourner au travail, gagner sa vie et retourner aux sports ? Le corps peut se rebâtir si on respecte les étapes à suivre.
Chimiothérapie et radiothérapie
La chimiothérapie et la radiothérapie amènent une panoplie de symptômes. La douleur et la raideur peuvent être soulagées en physiothérapie.
Les neuropathies, qui sont dues aux terminaisons nerveuses qui ont été irritées à la suite de ces traitements, peuvent être diminuées et même cessées si elles sont prises en charge adéquatement.
Chirurgie
Une chirurgie laisse les muscles, les fascias et les cicatrices raides et raccourcis. Elle amène souvent des problèmes mécaniques, de la douleur et des raideurs non seulement au site de l’opération mais aussi aux articulations voisines, comme l’épaule lors d’une opération au sein. Des traitements adéquats accompagnés des bons exercices peuvent redonner aux articulations leurs pleines capacités et soulager la région concernée.
Gestion de l’énergie
Un cancer est épuisant, tant au niveau de la gestion de la maladie elle-même que des traitements. Remonter la pente n’est pas instantané et ne se fait pas sans aide, mais la montagne peut sembler haute à gravir. Votre thérapeute est là pour vous aider à cheminer, étape par étape, en vous guidant dans la gestion de votre énergie, la priorisation de vos tâches et l’organisation de votre journée pour que vous puissiez avancer, prendre confiance et être fiers de vos accomplissements, à tous les stades de la guérison.
Vous êtes atteints d'un cancer ou vous connaissez un proche qui en est atteint? Le cancer est terminé, mais le corps n’a pas récupéré? Nous pouvons vous aider à retrouver votre qualité de vie, n'hésitez pas à nous consulter!